Description
UN PETIT BOUT DE PLANÈTE
Un film documentaire écrit et réalisé par Laurence Guérault.
Une coproduction France Télévisions, France 3 Franche-Comté et Les Films dans la Lune.
<big>Présentation</big>
Rotalier, Jura.
Au lendemain de la retraite des leurs parents, les enfants Labet ont décidé de se regrouper en collectif pour reprendre l’entreprise familiale et amorcer la conversion en bio de l’ensemble du domaine viticole.
Ces changements vont étendre le champ des possibles mais aussi faire émerger de nouveaux défis pour Julien, Charline et Romain.
Des rêves et une vie qui, comme les vins qu’ils recherchent, raconteraient sans artifice l’histoire d’un petit bout de planète…
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/d2fHWeGC0w0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Le teaser du film "Un petit bout de planète" (6'27")
<big>Extrait de la note d’intention de la réalisatrice, Laurence Guérault</big>
_« Beaucoup de films sur le vin se terminent par cette phrase : "Un vin c’est un terroir, un cépage et la subjectivité d’un vigneron."
C’est précisément là où commence Un Petit Bout de Planète…
Un petit bout de planète, c’est une famille de vignerons, des saisonniers, des amis.
Au travers d’eux, l’enracinement à une terre, l’attention à la vigne, les liens entre les êtres, des interrogations et des quêtes..._
_Issue d’une génération dont je pensais que l’instinct, le rapport aux éléments et la participation à un rêve collectif avaient été laminés par l’industrialisation et le tout productif, j’ai compris en rencontrant cette famille qu’ici même perdurait encore de dignes héritiers d’une transmission. Attachés à leur terre, exigeants, curieux et généreux, ils relèvent le défi d’élever des vins à leur image, le plus naturellement possible.
Pour eux, élever un vin, c’est s’attacher à établir un trait d’union entre la terre et le ciel. Chaque vin raconte ainsi l’histoire d’un petit bout de planète.
Les souvenirs d’enfance, les relations sociales, les responsabilités, se mêlent aux cycles de la terre : générations et saisons s’engendrent et se fondent._
_Après avoir travaillé durant une quinzaine d’année comme 1ère assistante réalisateur puis avoir suivi une formation à la réalisation aux Ateliers Varan, je continue à défendre un cinéma direct fort. Ainsi, il était donc indispensable de leur faire oublier la caméra et d’être en immersion le plus souvent possible, de filmer sans artifice en son direct et avec des lumières naturelles.
J’aime les films où l’on prend le temps de laisser s’exprimer le ressenti, les interrogations, j’aime les films de sens où la fragilité de l’instant peut trouver à s’exprimer._
A travers l’image de cette famille, c’est un peu le destin de chacun qui se joue. Alors que tout s’accélère, que l’éphémère et le tout jetable s’imposent dans nos sociétés, il reste encore quelques personnes qui, faisant fi des considérations exclusivement matérielles, prennent le risque de laisser s’exprimer des identités différentes et gagnent alors leur liberté… »
Laurence Guérault
<big>Le collectif Labet</big>
Julien, Charline et Romain sont animés par une même volonté de « faire ensemble ». Ils souhaitent poursuivre et enrichir la vision d’abord initiée par leur grand-père puis par leur père qui, accompagné de Josy, la « maman », donna ses lettres de noblesse au domaine.
Alors que des grands groupes financiers rachètent les domaines, stérilisent le milieu, opèrent et implantent levures, tannins et arômes exogènes pour mieux contrôler les productions, les enfants Labet s’engagent sur un chemin inverse. Ici, aucun produit de synthèse, pas d’intrant ni de recette miracle, rien de systématique. Dans la cave, ils se préparent à accueillir l’imprévu. Dans un pétillement, un voile naissant, ils veillent pour saisir l’éphémère et entendre ce que chaque vin tend à développer.
Les Labet effectuent tous les gestes maîtrisés au pas de course et ne s’arrêtent que pour faire appel à leurs sens et à leur créativité : goûter, observer, réfléchir, questionner...
Le temps s’arrête alors et retient toute leur présence. Face à l’imprévu, ils exultent.
En associant leurs efforts, ils cherchent à acquérir la liberté d’élaborer des vins à leur image : sans artifice. Secrètement, ils s’activent aussi à la reconstruction d’un rêve d’enfance, lorsque tout n’était que partage et joie.
<tt>Julien Labet</tt>
Julien est un personnage… De loin, il a sa manière bien à lui de se mouvoir. Avec l’allure d’un écolier en culottes courtes des années 50, il déplace sa fine silhouette dégingandé et aérienne toujours au pas de course.
S’il reste profondément ancré à la terre et à ses racines paysannes, c’est pour mieux saisir les émotions évanescentes.
Dès 2003, en quête de ses propres vins, il s’est émancipé du domaine familial.
Dans son métier, Julien se fait tour à tour gardien d’une terre, artisan à la recherche de grains nobles, pédagogue et poète lorsqu’il partage ses connaissances, scientifique lorsqu’il expérimente, observe et corrige les méthodes, puis, par la force des choses, il endosse la veste d’entrepreneur.
<tt>Romain Labet</tt>
Jusque là, il était toujours aux côtés de son père dans les vignes. C’est le plus réservé de la famille. On dit de lui qu’il a le meilleur caractère : coulant, discret et autonome. Romain s’est formé à la biodynamie et les vignes restent son terrain de prédilection.
<tt>Charline Labet</tt>
Charline est une jeune femme passionnée qui défend ses idées. Elle aime tout particulièrement l’aspect manuel et sensitif de son métier et craint ce monde qui tend à faire disparaître les identités et les savoir-faire.
Au sein du collectif, le plus souvent, c’est Charline qui veille sur les vins.
La société Les Films dans la Lune a été créée en 2006 pour produire des films documentaires sur les cultures quotidiennes dans l’Europe d'hier et de s'interroger sur leur devenir dans le monde de demain. Les films dans la Lune produisent aussi de la musique sous le label jazz « Derry Dol Records ».
Le film de Laurence Guérault, « Un petit bout de planète », est le troisième film que nous produisons pour le groupe France Télévisions.
Suivez-nous sur :
Utilisation des fonds
<big>Ce film ne pourra pas se faire sans votre soutien !</big>
Après avoir sollicité et relancé avec acharnement tous les organismes qui auraient pu nous aider ou s'associer pour produire ce projet, seul le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC) nous a accordé son soutien. Les Ministères, les organismes interprofessionnels, les institutions politiques régionales et départementales, culturelles, touristiques locales, les organismes partageant nos préoccupations… TOUS, nous ont dit "NON!", faute de… financement. Et, en toute logique, la production du film aurait dû s’arrêter là !
Mais nous avons dit non, à notre tour : Un petit bout de planète se fera coûte que coûte !
Après avoir revu le budget à la baisse, il nous reste encore à trouver 12000€ pour mener le film à son terme. Le premier palier, que nous espérons atteindre sur Fundovino, nous permettra d'achever le tournage mais nous devrons encore trouver les fonds pour le montage et la post-production. Donc, 6400 € est la somme minimum dont nous avons besoin pour poursuivre cette belle aventure et 12800 €, celle dont nous avons besoin pour la mener à son terme...
Sans vous nous n’y arriverons pas ! Nous ne pourrons réunir ces fonds qu’avec votre aide et votre participation.
Nous avons créé plusieurs paliers qui correspondent chacun à une des étapes essentielles de finalisation du film :
- <u>Palier n°1</u> : 6400 € (qui nous permettront de finir le tournage du film). C'est celui que nous fixons pour la souscription.
- <u>Palier n°2</u> : 9400 € (3000 € qui nous permettront de finir le montage du film)
- <u>Palier n°3</u> : 12800 € (3400 € qui nous permettront de finaliser le film en post-production à Strasbourg : mixage, étalonnage et titrage, ainsi que de régler les frais d'hébergement et de transport)
<big>Comment nous aider ?</big>
En souscrivant en ligne bien sûr mais n'hésitez pas aussi à parler de notre projet autour de vous ! A partager et à commenter sur les réseaux sociaux ! Les bonnes oreilles et les bonnes ondes sont partout !