Description
Poursuite des investissements pour le Domaine des Champs de Thémis ! Je vous propose de participer au financement d'un matériel agricole qui me permettra de réaliser les labours jusqu’alors sous traitées . Gain de temps et économies à la clé !
J'ai créé le domaine "Les Champs de Thémis" en 2014. Je me suis installé après plus de 11 ans d'une vie professionnelle dans les tribunaux. Thémis, déesse de la justice et fille de Gaïa (la Terre) et Ouranos (le Vent, l'Atmosphère) m'a semblé la marraine idéale pour accompagner mon projet ! Je cultive aujourd'hui 5,8 hectares de vignes, certifiées en agriculture biologique. Je produis les appellations Bourgogne côte chalonnaise rouge et blanc , Mercurey rouge et Bouzeron, appellation bourguignonne originale puisque c'est la seule AOC communale produite à partir du cépage aligoté doré.
J'ai la chance de disposer d'un patrimoine de vieilles voire très vieilles vignes. La cuvée de Bouzeron Les Corcelles est ainsi issue d'une parcelle plantée en 1934 !
Lors de mon installation il y a 4 ans, j'ai dû limiter les investissements en matériel.En 2016, j'ai pu acquérir de nouvelles cuves grâce à un premier projet de financement participatif, réussi très rapidement !
Aujourd'hui, le millésime 2016 est en bouteilles depuis quelques mois seulement, et les piles de bouteilles descendent très rapidement : je construis mon réseau commercial et me développe très rapidement : vente aux particuliers, cavistes, restaurateurs (dont plusieurs étoilés) et export (Belgique, Québec, Allemagne, Japon, Etats-Unis et prochainement Grande Bretagne) . La qualité de mes vins a été reconnue par la presse (Revue du Vin de France spécial millésime 2016 , Guide Hachette, Magazine Bourgogne Aujourd'hui, Guide Bettane et Desseauve, Sélection à la Maison des Vins de la Côte chalonnaise, Magazine 12°5, etc...), mais surtout par mes clients !
Issu d'une famille où la vigne et le vin ont toujours été très présents, j'ai pourtant d'abord choisi de faire du droit. Après une carrière de 11 ans comme magistrat, je suis revenu aux sources en m'installant comme vigneron.N'ayant pas de vignes familiales à reprendre, j'ai créé mon propre domaine à partir de parcelles que j'ai pu louer et acheter. Je loue également les bâtiments qui me permettent de vinifier et élever mes vins.
J'ai choisi de m'orienter immédiatement vers une viticulture biologique certifiée, par respect pour la terre que je travaille, par souci de ma santé et de celle des personnes qui travaillent avec et autour de moi, par respect aussi pour les personnes qui boiront mes vins !
Labours et utilisation de produits de traitement simples (cuivre et soufre) me permettent ensuite de vinifier le plus naturellement possible : levures indigènes, peu d'ajouts de soufre... Le vin prend son temps et est mis en bouteilles après environ un an.
J'ai choisi aussi d'utiliser des bouteilles allégées, au bilan carbone moins lourd, des cartons en matière recyclée, etc...
Etre cohérent dans mes choix en préservant la qualité des vins que je propose, voici ma ligne de conduite.
Utilisation des fonds
En viticulture biologique, pas d'herbicide, bien sûr ! Au départ, j'ai été tenté de laisser pousser l'herbe et de la tondre entre les rangs de vigne. Mais il s'avère que mes vieilles vignes, sur les sols pauvres et minces de Bouzeron, tolèrent mal la présence de l'herbe : trop de concurrence affaibli la vigne.
J'ai eu recours ces dernières années à un prestataire de service qui a pu effectuer des labours dans mes parcelles, opération pour laquelle je ne suis pas encore équipé. Cela a permis de contenir l'herbe et de limiter la concurrence pour la vigne. Mais ce recours aux services d'un tiers coûte relativement cher. En outre, le prestataire n'est pas toujours disponible au bon moment pour labourer mes parcelles : il doit jongler avec ses différents clients et avec d'autres tâches.
Je souhaite donc m'équiper d'un enjambeur qui me permettra d'effectuer moi même mes labours.
Mon choix s'est porté sur du matériel d'occasion. Les vieux enjambeurs sont souvent très fiables sur le plan mécaniques, très légers ce qui évite de tasser les sols, et consomment très peu de carburant, ce qui est plus écologique !
J'ai trouvé la perle rare : un enjambeur Bobard M45 de 1975 (un an plus vieux que moi !)
L'engin est équipé de charrues qui permettent de griffer le sol en surface, sans labourer trop profondément, ce qui serait nuisible à la vie du sol.
Il est léger, maniable, peu gourmand (20 litres de gasoil permettent de travailler 2 jours et demi !) , très bien entretenu et... à un prix très correct !
Cet achat me permettra de mieux soigner mes vignes tout en respectant mes sols. Etre plus efficace pour lutter contre l'herbe favorisera la vigne et m'assurera des rendements plus réguliers. Enfin, mes vendangeurs seront ravis de ne plus avoir les chaussettes et pulls envahis de "pignolos" , ces petites graines de plantes qui s'aggrippent aux vêtements !