Description
Xavier Moissenet - Pendant 11 ans au tribunal et depuis 9 ans dans la vigne
TROIS POINTS CLÉS POUR SOUTENIR MON PROJET
- 🍇 Les Champs de Thémis est un domaine bourguignon basé à Bouzeron. Je produis des vins en appellation Bourgogne Côte Chalonnaise blanc et rouge, Bouzeron, Mercurey et prochainement Rully.
- 🌱 Le domaine est en agriculture biologique depuis mon installation en 2014, et certifié FNAB depuis 2023
- 🤝 Je produis entre 6 et 7 cuvées par an ; des vins à la carte des tables étoilées et salués par la presse spécialisée (Revue du Vin de France, Guide Hachette, Magazine Bourgogne Aujourd'hui, Guide Bettane et Desseauve, etc...)
J'ai créé le domaine Les Champs de Thémis en 2014. Je me suis installé après plus de 11 ans d'une vie professionnelle dans les tribunaux. Thémis, déesse de la justice et fille de Gaïa (la Terre) et Ouranos (le Vent, l'Atmosphère) m'a semblé la marraine idéale pour accompagner mon projet !
N'ayant pas de vignes familiales à reprendre, j'ai créé mon propre domaine à partir de parcelles que j'ai pu louer et acheter. Je loue également les bâtiments qui me permettent de vinifier et élever mes vins.
J'ai choisi de m'orienter immédiatement vers une viticulture biologique certifiée, par respect pour la terre que je travaille, par souci de ma santé et de celle des personnes qui travaillent avec et autour de moi, et par respect aussi pour les personnes qui boiront mes vins !
Labours et utilisation de produits de traitement simples (cuivre et soufre) me permettent ensuite de vinifier le plus naturellement possible : levures indigènes, peu d'ajouts de soufre... Le vin prend son temps et est mis en bouteilles après environ un an.
J'ai également fait le choix d'utiliser des bouteilles allégées, au bilan carbone moins lourd, des cartons en matière recyclée, etc...
Etre cohérent dans mes choix en préservant la qualité des vins que je propose, voici ma ligne de conduite.
L'ACTUALITÉ DU DOMAINE EST RICHE !
J'ai créé en 2021 une petite activité de négoce : j'achète des raisins (bio ou en conversion bio) à des collègues, pour vinifier et proposer des vins pour lesquels je n'ai pas de vignes : Mercurey blanc et une cuvée originale de vin de France blanc, issue d'un assemblage de pinot blanc, pinot gris et chardonnay (voir l'onglet "les vins"). Et bientôt d'autres surprises !
La parcelle de Mercurey les Bouères est depuis 2021 également labourée au cheval. J'ai rencontré une prestataire hors pair, qui travaille tout en douceur, dans le respect total du sol, de la vigne et de ses collègues chevaux, deux chevaux de trait comtois magnifiques. La santé du sol et de la vigne s'en ressentent : une vigueur des plantes et une complexité dans le vin, le résultat est vraiment bluffant et génial !
En 2022, une nouvelle parcelle a été plantée en appellation Rully (voir onglet "les vins"). Un chantier colossal mais un résultat qui promet : un terroir magnifique qui devrait produire de grands vins. Un peu de patience, mais le jeu en vaudra la chandelle, promis !
Enfin 2023 marque mon engagement dans une nouvelle certification. Le label BIO FRANCE, élaboré par la Fédération national de l'Agriculture biologique est un tout nouveau label. Il s'agit avec cette démarche d'aller plus loin qu'avec le label bio. Cette nouvelle certification pose des exigences dans deux domaines qui me sont chers :
- la biodiversité : je serai désormais contrôlé sur le fait que je cultive en respectant, mais surtout en favorisant et en restaurant la biodiversité, animale et végétale (zones non-cultivées, arbres, recensement des insectes et oiseaux, etc...)
- l'aspect social de la vie du domaine : respect d'un cahier des charges favorisant un management éthique, nécessité d'une juste rémunération de l'exploitant... L'idée d'un développement durable !
Describe your project goal
À QUOI SERVIRONT LES FONDS COLLECTÉS ?
[MISE À JOUR]
Le pressoir est financé, c’est acquis. Vous pouvez continuer à donner ou à faire donner : les projets ne manquent pas ! Il y a une cuve en fibre de verre à remplacer par de l’inox, il y a un format de cuve (10hl) qui me manque, il y a de nouvelles cuvées à imaginer, il y a … un champ de possibles !!
Lors de mon installation en 2014, j'ai acheté essentiellement du matériel d'occasion.
J'ai pu racheter des équipements petit à petit, et notamment déjà grâce à deux précédentes campagnes de financement participatif sur Fundovino.com : en 2016 pour acheter 2 cuves en inox, et en 2018 pour acheter un tracteur enjambeur, dédié aux travaux de labour.
Le pressoir acheté d'occasion en 2014 est un pressoir mécanique qui a plus de 40 ans. Il a "fait le job" jusqu'alors mais il commence à prendre de l'âge... lors des dernières vendanges, plusieurs petits soucis m'ont conduit à penser qu'il fallait le remplacer, en anticipant pour éviter qu'il ne tombe en panne en pleines vendanges lorsqu'il sera rempli de raisins...
Actuel pressoir VASLIN
Futur pressoir TECNOVA
DEUX OBJECTIFS :
- améliorer encore et toujours la qualité des vins !
- faciliter le travail, diminuer la pénibilité et travailler plus "proprement" d'un point de vue environnemental.
Plusieurs éléments ont été pris en compte pour choisir un nouveau matériel :
- choisir un pressoir un peu plus gros que l'ancien (34hL au lieu de 25hL) : l'objectif est de gagner du temps et de la manutention, donc de la fatigue. Un pressoir plus gros c'est 3 remplissages et nettoyages au lieu de 4 ou 5 ! Donc aussi des économies d'eau de rinçage, d'autant que le nouveau matériel sera doté d'un système de nettoyage et sera beaucoup plus simple à nettoyer que l'ancien.
- choisir un pressoir pneumatique : l'ancien pressoir écrasait les raisins entre deux plateaux sous l'effet d'une vis sans fin. Efficace mais un peu violent et pas très précis. Le nouveau matériel me permettra d'adapter mes programmes de pressurage (durée, pression, nombre de "rebêches"...) en fonction de chaque cuvée, du millésime, de différencier les pressurages des blancs et des rouges, etc... Un travail tout en finesse, pour des vins qui gagneront en précision et en expression ! Un pressoir pneumatique c'est aussi la possibilité de le faire fonctionner lorsqu'il n'est pas entièrement rempli (ce qui n'était pas le cas de mon pressoir mécanique) : les années de petite récolte, j'aurai la même qualité de pressurage que lors des vendanges abondantes ; et je pourrai presser des microcuvées, faire des essais, des cuvées spéciales ... sans aucun souci !
- choisir un matériel neuf, plutôt qu'une occasion : le matériel que j'ai choisi est très peu disponible en occasion, avec le risque d'avoir des soucis ensuite. Du matériel neuf, c'est une garantie, et c'est aussi la possibilité de faire subventionner mon pressoir à hauteur de 30 % environ par des aides octroyées par FranceAgrimer. En définitive, le matériel neuf ne coûtera pas beaucoup plus qu'une occasion récente, une fois la subvention déduite.
MONTAGE ECONOMIQUE
PROJET EN DON AVEC CONTREPARTIES
- investissement total : 53 000 euros HT
- subvention France Agrimer : 13000 euros
- reste à charge : 40000 euros
- commission porteur de projet 8% HT : 3200 euros
TOTAL PROJET FINANCEMENT PARTICIPATIF : 43200 euros, arrondi à 43 000 🍷